12. Mai 2012
Plainte et Pétition de Wahid Ben Alaya, de nationalité
tunisienne contre le Jugendamt et la discrimination des autorités
familiales allemandes à l’égard des parents étrangers coupés de leurs
enfants.
Parlement Européen
Groupe de travail «JUGENDAMT»
Rue Wiertz
Altiero Spinelli 13E253
B-1047 Bruxelles
Tübingen, le 09.05.2012
Scandale des enfants étrangers volés par l´Allemagne
Dénazification du système judiciaire familial allemand.
Plainte
et Pétition de Wahid Ben Alaya, de nationalité tunisienne contre le
Jugendamt et la discrimination des autorités familiales allemandes à
l’égard des parents étrangers coupés de leurs enfants.
A l'attention de la Cour européenne des droits de l'homme
A l'attention de la Commission des pétitions du Parlement Européen
Monsieur le Président de la République Tunisienne
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Tunisienne
Monsieur l`Ambassadeur de la République Tunisienne
Monsieur le Consul général de la République Tunisienne
En référence à ma plainte devant la Cour européenne des droits de l'Homme, déposée en novembre 2010 et registrée le 21.12.2010 sous le numéro 70425/10 Ben Alaya./.Allemagne, en référence à ma
nouvelle Pétition (Pétition envoyée par Wahid Ben Alaya avec
confirmation du Parlement Européen par E-Mail le 26.04.2012) et en
référence à ma Pétition personnelle (Pétition envoyée par Wahid Ben
Alaya le 16.01.2009 avec confirmation du Parlement Européen du
13.02.2009) qui a été déclarée recevable par la commission des pétitions
(Nr. 0071/2009, KLC/is[02 –COM.PETI(2009)D/21357], 05. Mai. 2009,
202638) avec 250 autres pétitions dans le même esprit, suite à la
déclaration écrite déposée conformément à l'article 116 du règlement du
Parlement Européen sur la discrimination basée sur l'origine (Échéance:
5.2.2009), en relation avec le document de travail élaboré par la
commission des pétitions en 2008 concernant des allégations de mesures
discriminatoires et arbitraires prises par les autorités chargées de
l’enfance et de la jeunesse, notamment par le Jugendamt et la
juridiction familiale en Allemagne, le pétitionnaire vous prie de bien
vouloir intervenir dans son affaire familiale.
Je souligne
que cette affaire qui continue depuis plus de 5 années a atteint des
méthodes qui rappellent plutôt aux premières persécutions et
déportations des Juifs sous l´Allemagne nazie. On pensait que le
Lebensborn n’existait plus! Et pourtant dans la manière dont mes deux
fis ont été enlevés en mars 2007, je ne retrouve que des parallèles
entre les deux histoires.
Ce dossier familial est entaché de
violations de la Convention européenne des droits de l’homme et de
plusieurs principes communautaires fondamentaux.
Les juges
nationaux allemands refusent depuis des années d´appliquer les décisions
judiciaires et les directives suffisamment claires d´un pays souverain
et les remplacent par un droit familial nationaliste qui s´appuie sur la
xénophobie, l'intolérance et la discrimination ethnique et raciale.
Le
fait que l´affaire familiale soient en suspens depuis des années et
toujours en cours devant le Tribunal étranger n’était ici même pas pris
en considération.
L´affaire familiale Ben Alaya est encore
en instance auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme sous le
numéro 70425/10 Ben Alaya./.Allemagne, mais même mon dernier avocat
allemand Andreas Fischer (le huitième dans l'ensemble des avocats
allemands depuis ce conflit familial suggérée en 2007 par le Jugendamt
allemand) refuse de poursuivre ma plainte. Même mon avocat personnelle
retient encore tous les documents concernant cette plainte et refuse de
me les renvoyer.
Cette affaire familiale est - comme celle
du Dr. Marinella Colombo - le prototype de la violation méthodique et
calculée des Droits parentaux des étrangers en Allemagne.
Il
s'agit ici de la même infraction permanente aux principes élémentaires
des droits de l'homme universels, considérant que les autorités
allemandes ont statué leurs méthodes à l´encontre du Droit International
Privé et contre toutes les décisions prises par le Tribunal du pays
natal des deux parents, avec le seul but prémédité d´imposer le droit
nationaliste des Allemands, notamment contre les accords bilatéraux avec
la Tunisie qui s'appliquent aux questions matrimoniales conformément au
contrat V. 19/07/1966, BGBl. 1961 II, p 890, en vigueur depuis le
03.03.1970 et par la suite contre le champ d’application du règlement
(CE) n 2201/2003 relatif à la compétence, la reconnaissance et
l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de
responsabilité parentale.
Si l'on se réfère à la Convention européenne des droits de l’Homme, plusieurs articles seraient violés par l´Allemagne:
- art. 3: traitement inhumain ou dégradant, à l'égard des souffrances imposées aux enfants et à leurs parents depuis mars 2007.
-
art. 1 du Protocole n 4 et 5: droit à la liberté et à la liberté de
voyager. Mes enfants et leur mère sont enfermés en Allemagne avec
interdiction totale de communication et ils sont empêchés de circuler
pour visiter leur grande famille en Tunisie.
- art. 6: droit à un
procès équitable. Ici les procédures se déroulent en l'absence des
intéressés. Les parents ne sont pas appelés dans la procédure de la
«Beistandschaft» forcée par l´Allemagne (curatelle déléguée par décision administrative arbitraire, un terme intraduisible qui n'a pas d'équivalence dans notre culture!) et ils ne sont pas tenus informés.
- art 8: respect de la vie privée. On change arbitrairement le prénom de la mère et la nationalité des enfants et des parents retenus en Allemagne depuis 2007.
-
art. 9 et 10: libertés de conscience et d'expression. Les juges et le
Jugendamt interdisent au père de manifester son opposition et à
quiconque, y compris la presse d'évoquer les cas de familles.
- art. 13: droit à un recours effectif.
La
Cour européenne des droits de l’Homme a déjà eu plusieurs fois
l’occasion de se prononcer sur ces violations par l´Allemagne,
reconnaissant une violation des articles 6 et 8 (droit au procès
équitable et droit au respect de la vie familiale).
Partant
du principe établi et vérifié qu'un parent non-allemand, qui se sépare
de son partenaire allemand ou qu´une famille tunisienne séparée par
interdiction de communication et divorcée suite aux menaces de perdre
les propres enfants et le rôle parental n'ont plus de droit ni de
liberté en Allemagne, qu'ils sont systématiquement trompés par leurs
propres avocats allemands, le Jugendamt et des dizaines de juges
allemands, qui tous ensemble défendent l'intérêt supérieur des Allemands
par nos enfants, je vous prie de sanctionner ces procédures humiliantes
rendues au sein de la juridiction allemande, d´interdire l´exécution de
ces décisions attentatoires aux droits de l'Homme et des libertés
fondamentales au sein de la communauté internationale et de condamner solidairement la République Fédérale d'Allemagne.
Dans
mon cas, le Jugendamt et le tribunal allemand mettaient - sans la
présence d'un interprète - ma femme qui ne maîtrisait même pas la langue
allemande entre ces deux choix en se servant d´un avocat complice pour
suggérer à tout moment des nouveaux conflits qui n´ont jamais cessé
d´exister jusqu´à nos jours, bien que je n'ai jamais revu ni la mère ni
mes enfants depuis 4 années, sauf pour 48 heures pendant les années 2007
et 2008. Mes enfants tunisiens n'ont jamais revu ni la grand-mère ni le
grand-père dans leur pays d´origine.
Aujourd’hui encore, le
Jugendamt et les juges allemands me menacent de représailles et
d´amendes de 25.000 Euro si je m’approche de mes enfants. Pourtant je
n´ai même pas le droit de leur envoyer une lettre par poste.
Parce
que nous sommes étrangers on m´avait interdit dé le début de parler la
lange maternelle avec mes enfants ou de communiquer avec la mère. Le
juge allemand déclare une fois que je suis allemand et que ma
nationalité étrangère, celle de la mère et des enfants ne l´intéresse
pas puisque nous habitons en Allemagne et tantôt que la mère est de
nationalité allemande malgré qu´elle ne possédait que la nationalité
tunisienne.
Les mêmes juges d´un tribunal de 1. Instance rejettent
arbitrairement leurs propres décisions et celles d´un tribunal
supérieur de 2. Instance en faveur du Jugendamt après avoir régler le
droit de visite et malgré les décisions du Tribunal dans le pays
d`origine qui selon eux n´ont pas de relevance pour un juge allemand.
Les mêmes juges d´un tribunal supérieur de 2. Instance refuse aux
enfants le droit de visite qu´il ont accordé dans le passé en faveur de
la décision d´un tribunal inférieur de 1. Instance et du Jugendamt et
malgré les décisions du Tribunal dans le pays d`origine qui selon eux
n´ont pas de relevance pour un juge allemand.
Les juges allemands
et le Jugendamt refusent catégoriquement une expertise sur l´état
psychologique (syndrome d´aliénation parentale, SAP) des enfants
fortement traumatisés, ni de la part d´un expert privé ni de la part du
parent étranger malgré les compétences pédagogiques, intellectuelles ou
interculturelles de ce parent.
Les juges allemands et le Jugendamt
refusent catégoriquement une expertise sur l´état culturel
(germanisation) des enfants biculturels ni de la part d´un expert privé
ni de la part du parent étranger malgré les compétences pédagogiques,
intellectuelles ou interculturelles de ce parent, or les enfants ont
oubliés complètement leur lange maternel et leur culture après avoir
perdu toute relation avec la grande famille et leur pays d´origine.
Dans
les dernières audiences en 2011 les juges allemands se servaient des
moyens les plus criminels pour me faire taire et pour m´obliger à
oublier mes enfants et d´abondonner tout combat pour eux. Il
ont essayé même de me qualifier de «malade schizophrénique» malgré 5
expertises privées concernant la garde, réalisées par des scientifiques
spécialisés en ma faveur, alors que mes 8 avocats allemands qui m'ont
ruiné et ruiné ma famille moralement et financièrement continuent de
s´enrichir en nous laissant vivre avec nos enfants dans ce Holocauste
psychique.
Avant même une décision de justice l’Allemagne
se substitut par une piège nationaliste à une mère innocente qui ne
parle pas l´allemand et qui ne connaît pas la vérité sur ces violations
méthodiques et calculées de ses droits de mère et l´oblige à travers un
avocat complice de signer ce que les Allemands appellent le
Beistandschaft (curatelle déléguée par le Jugendamt par décision
administrative arbitraire et irrévocable, sans jugement préalable
portant sur la garde) pour assurer le recouvrement de la pension
alimentaire des enfants spoliés d´une part et dans le but prémédité
d´imposer leur droit nationaliste contre la juridiction tunisienne en
cours d´une autre part. Le Beistandschaft du Jugendamt est un terme
intraduisible qui n'a nulle part d'équivalence.
En clair,
le Jugendamt instrumentalise la mère en créant des faits accomplis pour
collecter le plus possible d'argent à l'étranger, tout en organisant
avec le juge l'exclusion du conjoint. Ce tout premier courrier en
allemand, qui parvient au domicile du parent étranger, a en réalité un
objet bien plus perfide encore: Inciter le parent non-allemand à se
domicilier judiciairement, à prendre un avocat allemand, afin que toutes
les procédures familiales se déroulent en Allemagne, la meilleure
garantie pour l'Etat allemand, que l'enfant ne quitte plus jamais le
pays. La décision n'est modifiable que dans le cadre d'une procédure
familiale allemande, même si la compétence de juridiction est étrangère
comme dans notre cas.
Cela fait plus de 5 années que je n'ai plus revu
ou caressé mes deux petits gamins. Père tunisien de 2 enfants
brutalement enlevés avec leur mère tunisienne par les autorités
allemandes, je m'insurge avec tous les autres parents victimes des mêmes
procédés au coeur de l'Europe. Nous réclamons l'intervention du
Parlement Européen et de nos gouvernements pour sauver nos enfants
retenus en Allemagne et disparus de notre vie.
Pourquoi et comment
une décision de justice peut-elle prévaloir qu’un enfant serait mieux
sans père ou sans la mère? Pourquoi la justice allemande ignore qu´un
enfant a toujours besoin de ses deux parents, si ni l’un ni l’autre ne
représente un danger pour son intégrité?
Ce père suffisamment
conscient n´a pas besoin de ces allemands ni d´un tel Droit familial. Il
veut tout simplement voir ses enfants et participer à leur éducation
comme cela a été décidé entre leurs parents.
Plus de 5 ans de
combat et des vingtaines de plaintes pour voir ses enfants! Aucune n’a
été suivie d’effets par ce pays qui se dit un état de droit. Au delà du
non respect de la loi, il y a surtout le désordre émotionnel et les
préjudices causés aussi bien aux enfants qu’aux parents et leur
entourage familial et social.
Acceptez-vous qu'un parent
perde ses droits parentaux à cause de ses origines ou de sa nationalité?
Pensez-vous qu'on puisse interdire à un parent de parler à son enfant
dans sa langue maternelle? Pensez-vous qu'un enfant soit en danger s'il
vit ailleurs qu'en Allemagne?
Acceptez-vous qu'un juge prenne une
décision contre une personne à son insu sans lui laisser la possibilité
de faire appel de cette décision ? Acceptez-vous qu'un enfant soit coupé
malgré lui de tout contact avec son parent?
Si votre réponse à ces questions est NON, nous vous prions de le faire savoir au gouvernement allemand et à nos gouvernements.
Nous
n'avons aucun droit vis à vis à nos enfants. Nous n'avons jamais vu une
telle barbarie. Quand à moi, je n´ai plus de moyen légal pour m´opposer
à des décisions secrètes et unilatérales qui me privent de tout mes
droit.
Pourquoi les gouvernements de l'union
continuent-ils à laisser l'Allemagne violer le droit des enfants et des
parents de diverses nationalités!? Pendant combien de temps encore la
commission Européenne et la communauté internationale veulent-ils
regarder sans rien faire!?
Les méthodes mentionnées sont en outre
pratiquées dans toute l´Allemagne par le Jugendamt et la justice
familiale. Nous avons des structures racistes et nationalistes bien
organisées au sein de cette justice familiale et par conséquence au
niveau de la politique familiale allemande. Vue ces circonstances le
problème ne peut plus rester une affaire allemande, il exige plutôt
l´intervention immédiate de toute la communauté internationale.
Je vous prie de prendre en considération cette tragédie familiale et de bien vouloir me confirmer la réception de mon courrier.
Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs, l'hommage de mon profond respect.
Wahid Ben Alaya
En pièces jointes:
-
Communication de la notification de la Cour de Grombalia en Tunisie
pour les juges allemands, référence de procédure 43257/1243 en février
2008.
- Plainte Ben Alaya./.Allemagne devant la Cour européenne des droits de l'Homme, déposée en novembre 2010 et registrée le 21.12.2010 sous le numéro 70425/10 Ben Alaya./.Allemagne (document en langue allemande).
-
Déclaration écrite sur la discrimination basée sur l'origine (Échéance:
5.2.2009) en relation avec ma Pétition personnelle, déclarée recevable
par la commission des pétitions (Nr. 0071/2009, KLC/is[02
–COM.PETI(2009)D/21357], 05. Mai. 2009, 202638) avec 250 autres
pétitions, (document en langue allemande).
-
Pétition personnelle de Wahid Ben Alaya, de nationalité tunisienne,
envoyée par E-Mail le 26.04.2012 avec confirmation par le Parlement
Européen (document en langue allemande).
Références:
-
Parlement Européen 2004-2009, Déclaration écrite, déposée conformément à
l'article 116 du règlement par Bogusław Rogalski sur la discrimination
basée sur l'origine.
http://www.karin-jaeckel-autorin.de/Petition/jug_fr.pdf
- Parlement Européen, Commission des pétitions, Procès-Verbal, Réunion des 25 et 26 octobre 2010, Bruxelles
http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2009_2014/documents/peti/pv/838/838755/838755fr.pdf
- Protest Note, Against Human Rights Violations in Germany on the Occasion of The Meeting of the UPR
covering Germany on the 2.2.2009 (Signatures: 270).
http://www.eucars.de/joomla/images/stories/090202_DEMO/090202_ProtestNote_Eng_sig.pdf
Pétitions 12.01.2012 contre le Jugendamt 3/4
Parlement européen Commission des pétitions FR
http://www.youtube.com/watch?v=LFpVEn7gjeY&feature=relmfu
Conferenza stampa del CEED - Jugendamt - sede di MI del PE
https://www.facebook.com/lionel.gilberti
Violation des Droits de l'Homme en Allemagne .le JUGENDAMT au Parlement Européen
http://www.youtube.com/watch?v=cLxmMk6l0YA&feature=relmfu
Pétition
visant à la suspension de la reconnaissance des décisions
administratives ayant attrait aux affaires familiales rendues sous le
contrôle du JUGENDAMT
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1308102875420&set=a.1307274894721.43128.1616033284&type=3&theater
First of ten parents' petitions against the Jugendamt Petition Nr 1 : Non recognition of German political family decisions
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1308093715191&set=a.1307274894721.43128.1616033284&type=3&theater
Le Diktat de la justice familialle allemand doit-il rester le modèle européen?
Lettre ouverte aux Députés du Parlement Européen
https://www.facebook.com/notes/lio-bertad/le-diktat-de-la-justice-familialle-allemand-doit-il-rester-le-mod%C3%A8le-europ%C3%A9en/394763743870167
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