L'invitation du député EU était des plus sérieuses, et
traitait d’un sujet très grave qui est encore trop maintenu à l'écart
des médias et des prises de positions politiques : « Je
vous écris pour vous prévenir du plus important à vos yeux. J'ai
demandé à parler du Jugendamt et de l'Allemagne lors de la dernière
réunion de la Commission des Pétitions le 1er avril. Prévenons ensemble
les médias de venir ce jour-là au Parlement afin que l'on puisse faire
ensemble pression sur les autorités européennes présentes. Je vous
demande donc de venir massivement pour cette réunion afin de terminer le
cycle des pétitions portant sur les divorces par toute l'expérience et
l'analyse que vous avez de ce sujet ». Mais le 20 mars, les
parents victimes des rapts de leurs enfants par l'Allemagne apprennent
l'annulation de la réunion du 1er avril.
Conférence de presse pour taper du poing sur la table.
Philippe Boulland dit avoir été pris de cours, et ne pas avoir été informé de cette annulation. « J’apprends
donc, à mon retour d’une mission à Madagascar, avec stupeur et
indignation, l’annulation pure et simple des débats autour du Jugendamt
(Office allemand de protection de la jeunesse) qui devaient se tenir en
commission des Pétitions », écrit le député sur son site. Au
début de son texte, le représentant dénonce cette annulation car pour
les parents, c'était le seul recours pour pouvoir revoir leurs enfants
confisqués par les autorités allemandes : «
Imaginez la situation. La Commission des Pétitions (PETI) discute
depuis plusieurs réunions des conséquences des divorces en Europe (...)
La Commission PETI se prépare à discuter le 1er avril prochain du sujet
qui concerne l’Allemagne. Des parents sont prévenus. Ils n’ont, pour
certains, plus aucun autre recours que de venir à Bruxelles pour parler
de leur calvaire. L’Allemagne est le pays qui pose justement le plus de
problèmes en Europe en matière de divorce. Pourtant, ce débat n’aura pas
lieu ». Les députés EU allemands des Pétitions ont décidé de
retirer les demandes des parents de France, de Pologne, d'Italie,
d'Autriche, d'Allemagne, de Slovaquie, du Luxembourg, de Roumanie, de la
Commission des Pétitions du 1er avril sur le Jugendamt. Philippe
Boulland et les députées EU italiennes, Cristiana Muscardini avec Ermina
Mazzoni, ont, selon une source italienne proche du dossier, en réaction
au « nein » des Allemands, planifié une conférence de presse le 1er
avril à 15 heures au Parlement européen pour taper du poing sur la
table.
Poisson d'avril. Une source proche des députés allemands, Peter Jahr et Rainer Wieland, aux Pétitions, dit : «
Nous avions trop de pétitions pour ce jour. On a décidé que les
pétitions sur le Jugendamt ayant déjà été évoquées, il fallait avoir des
pétitions qui n'avaient pas encore été traitées ». Selon une source proche de la députée italienne, Cristiana Muscardini, c'est incompréhensible : « Cela
concerne beaucoup de pétitions. Nous ne comprenons pas les raisons de
l'annulation lors de la rencontre des coordinateurs aux Pétitions.
L'explication allemande n'est pas vraie car lors de la dernière
rencontre des Pétitions sur le Jugendamt, ils avaient parlé de ces mêmes
pétitions». Selon une source proche de Philippe Boulland, « les
coordinateurs allemands du PPE et du Parti socialiste ont fait leur
cuisine entre eux pour décider de retirer de l'ordre du jour les
pétitions sur le Jugendamt. Ces coordinateurs du PPE parlent au nom du
parti mais ils ne nous ont jamais parlé de ça. Ils en ont profité pour
le faire quand nous étions dans l'avion de Madagascar. Comme nous
partions à Madagascar, nous avions demandé à décaler la date de cette
rencontre. Ce qui explique le 1er avril. C'est un hasard. »
Victimes polonaises du jugendamt. M. Pomorski, qui est devenu le responsable de l'organisation polonaise www.dyskryminacja.de, se bat depuis plus de 10 ans contre le Jugendamt et aide des familles polonaises et allemandes : «
une nouvelle famille allemande est venue se réfugier en Pologne des
griffes du Jugendamt. Je ne peux pas donner leurs noms ni leur ville
pour les protéger. J'attends l'arrivée d'une autre famille d'Allemagne
bientôt. Les Allemands quittent l'Allemagne avec leur enfants pour se
réfugier en Pologne». Le Jugendamt de Hambourg a interdit à M. Pomorski de parler en polonais en Allemagne à ses deux filles.
Ce
sont les Polonais qui ont commencé à dénoncer, grâce à leurs élus et
leurs médias, comme par le travail incessant de l'avocat Stefan Hambura,
des horreurs commises par l'autorité allemande sur le domaine de la
petite enfance. L'interdiction écrite de parler polonais a réveillé les
pires craintes historiques chez les Polonais. Le député polonais Marcin
Libicki aux Pétitions avait réussi à secouer la politique allemande en
faisant venir des pétitionnaires de France, d'Allemagne et de Pologne.
En 2007, une représentante du gouvernement allemand exprima les excuses
de l'Allemagne pour M. Pomorski, mais cela ne changea rien sur le fond
puisqu’il existe de nouveau des dossiers d'enlèvements d'enfants par le
système allemand. Dès 2007, le député Rainer Wieland, chef des réseaux
de lobbyistes à Bruxelles, refusait de reconnaître ces horreurs se
limitant à parler de conflits de couples. N
Jugendamt allemand, le débat censuré à Bruxelles (Partie 2)
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_03_27/Jugendamt-allemand-le-debat-censure-a-Bruxelles-Partie-2-1217/
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Pressekonferenz in Brüssel am 01. April 2014:
AntwortenLöschenPressekonferenz mit den Abgeordneten Muscardini, Lilli Mazzoni , Rinaldi Toia , Philippe Boulland und Elternvertretern.
Am Dienstag, den 01. April 2014, 15:00 Uhr, im Raum PHS 0A50 des Europäischen Parlaments in Brüssel findet eine Pressekonferenz statt. Dort wird über die Streichung der für den ersten April geplanten Debatte über das deutsche JUGENDAMT durch deutsche Abgeordnete von der Tagesordnung informiert !!!
Alle Anwesenden werden am 01.04.2014 in Brüssel darum bitten, dass die Petitionen in einer Sondersitzung des Petitionsausschusses (in der letzten Plenarsitzung des Europäischen Parlaments) in Straßburg am 14-17 April diskutiert werden.